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Etes-vous atteinte du syndrome de la bonne élève ?

On parle beaucoup du syndrome de l’imposteur, mais à mon avis, il y a encore bien pire : le syndrome de la bonne élève ! Je le sais bien parce que j’ai longtemps été une bonne élève, avec ses avantages et surtout ses inconvénients : s’épuiser à en faire toujours plus qu’attendu, ne pas savoir dire non, attendre désespérément la reconnaissance de ses supérieurs, faire passer les intérêts des autres avant les siens…

Alors, allons voir de près quels sont les symptômes de ce syndrome et en quoi cela pose des problèmes…

C’est quoi le syndrome de la bonne élève ?

Habituée des premières places à l’école, la bonne élève a un parcours scolaire que l’on peut qualifier de brillant ! Cela est possible grâce à quelques traits de comportement que je vais détailler maintenant.

Perfectionnisme

Une des premières caractéristiques de la bonne élève es son côté perfectionniste. Eh oui, la bonne élève est appliquée, elle vérifie de nombreuses fois que son travail est parfait (bien fait, ce n’est pas assez !).

En tout cas, elle en fait plus que ce qui est attendu d’elle. De ce fait, la bonne élève a besoin souvent de beaucoup plus de temps que la moyenne pour réaliser une tâche, et passe donc peu de temps à jouer. En contrepartie, elle récolte des bonnes notes et l’attention de ses professeurs grâce à son travail toujours bien fait.

Politesse et obéissance

La bonne élève est très polie et obéissante. Je devrais plutôt dire TROP polie et obéissante. En effet, la politesse et l’obéissante sont incontestablement des qualités appréciables pour la vie sociale. Mais quand elles sont poussées à l’extrême, comme toutes qualités, elles deviennent un handicap.

Manque d’originalité, conformisme, manque d’initiative… La bonne élève attend qu’on l’interroge avant de s’exprimer, elle est sage et gentille, elle répond aux attentes des autres.

Besoins oubliés

Cela va de pair avec le point précédent : à toujours être gentille et obéissante, la bonne élève en oublie très souvent ses propres envies et ses besoins.

En fait, elle ne sait plus vraiment ce qu’elle aime, ce dont elle a besoin pour être épanouie. A l’inverse, elle se sur-adapte aux besoins (réels ou imaginaires) des autres ce qui la rend agréable à vivre. Et au passage, cela renforce sa croyance qu’il faut faire passer les autres avant soi pour être appréciée.

Besoin de reconnaissance externe

Enfin, la bonne élève apprécie la reconnaissance d’autrui qui est pour elle la preuve qu’elle a bien fait. Je pourrais même dire qu’elle fait les choses dans l’attente d’avoir un compliment voire une récompense de ses parents, de sa maîtresse (excusez le stéréotype, le métier de professeur des écoles est très féminin… Peut-être d’ex bonnes élèves ?).

Cette quête d’approbation peut conduire à une mauvaise estime de soi si elle n’est pas assouvie.

 

Pourquoi le syndrome de la bonne élève est un problème dans la vie active ?

La bonne élève reste souvent cantonnée aux seconds rôles dans le monde de l’entreprise. Elle est une très bonne exécutante, elle obéit et accomplit ses missions parfaitement et respecte les délais. Mais elle prend rarement l’initiative, ne se met pas en avant. Résultat : sa carrière stagne.

D’autre part, les attentes de l’entreprise étant différentes de celles de l’école, la bonne élève n’obtient plus la reconnaissance dont elle a tant besoin ! Résultats : beaucoup d’insatisfaction, voire d’amertume, du découragement et une remise en question de ses compétences.

Pourquoi LA bonne élève et pas LE bon élève ?

Force est de constater que malgré de très nombreuses avancées en matière d’égalité femme / homme, les stéréotypes ont la vie dure… Une petite fille se doit d’être sage et calme, alors qu’un petit garçon se doit d’être fort et actif !

Un peu caricatural pensez-vous… Pas tant que cela ! Il suffit de regarder une cour d’école pour constater que les garçons occupent beaucoup plus d’espace et jouent à des jeux actifs (foot par exemple) alors que les petites filles sont plutôt à la périphérie, occupées à des jeux calmes.

A titre personnel, ma première grande désillusion professionnelle a été de ne pas trouver de travail après avoir brillamment achevé mon cursus d’ingénieur chimiste… J’ai pris une véritable claque et, bien entendu, je me suis mise à douter de mes compétences, et ma confiance en moi a bien chuté.

Son besoin de perfectionnisme et les exigences élevées qu’elle se fixe conduise la bonne élève à éviter de prendre des risques ou  de se lancer dans des activités qu’elle ne maîtrise pas parfaitement. Résultat : elles sont souvent vues comme des suiveuses et on ne leur confie que rarement des projets novateurs.

Dernier point, étant polie et obéissante, l’ex bonne élève a beaucoup de mal à dire non. En fait, elle ne dit jamais non ! C’est vers elle qu’on va se tourner pour prendre en charge un dossier au dernier moment. C’est aussi elle qu’on va solliciter pour avoir un avis ou un coup de main.  Résultats : fatigue, voire épuisement.

Ajouter à cela que la bonne élève se transforme aussi en bonne épouse et en bonne mère, le surmenage n’est pas loin.

 

Conclusion

Être une bonne élève est valorisé dans notre système éducatif et renforce chez les petites filles la croyance qu’elles doivent être polie et obéissante pour être appréciées. Certes, cela a beaucoup d’avantages, pour elle-même et les autres. Mais à long terme, le risque d’épuisement et le sentiment de passer à côté de sa vie sont immenses. En se fixant des exigences élevées, la bonne élève est aussi beaucoup plus sensible au stress et à la peur de l’échec.

 

Qui suis-je ?

Coach professionnelle à Lyon, j’aide les femmes de plus de quarante ans à (re)trouver l’harmonie et la sérénité dont elles rêvent en s’autorisant à devenir artiste de leur vie !

J’ai longtemps été une bonne élève, m’épuisant à vouloir faire plaisir à tout le monde et oubliant mes propres envies. Mon divorce à 45 ans a été la première étape d’une reprise en main de ma vie. Depuis, j’ai quitté mon emploi de cadre bien payé mais sans intérêt et contraire à beaucoup de mes valeurs et j’ai osé me lancer dans l’aventure de l’entrepreunariat.

Aujourd’hui, je propose des programmes d’accompagnement à la reconversion professionnelle et des bilans de compétences. Et je me sens à ma place et utile !

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