Magnifique année 2024 !
11 janvier 2024

S'il y a bien une chose que la bonne élève sait faire, c'est faire plaisir aux autres, se plier en quatre pour répondre aux demandes de ses parents, copines, maître ou maîtresse d'école, et plus tard de ses enfants et de son(sa) conjoint(e).

Tout cela est bien agréable pour les personnes qui côtoient une bonne élève.

Mais pour vous ? Oui pour VOUS, la bonne élève, qu'en est-il ?

Je ne nie pas que faire plaisir aux autres est gratifiant voire épanouissant. J'irai même jusqu'à dire que cela fait plaisir :-) Bien sûr il est plaisant de voir ses parents, ses amis, ses collègues sourirent parce que vous avez pris soin d'eux. Bien sûr, c'est enrichissant pour soi d'être au service des autres.

Je vous invite juste à vous demander à partir de quel endroit vous faites plaisir aux autres. Est-ce à partir de la part de vous qui a de la joie à partager ? A partir de cette part qui a une soif intarissable de reconnaissance ou bien encore celle qui a peur d'être rejeté si elle dit non ?

Eh bien, je suis prête à parier que c'est souvent une des deux dernière qui est au commande lorsque vous rendez service aux autres.

Pourquoi en suis-je aussi sûre ?

Tout simplement parce que je connais bien ces parts-là, en tant qu'ex-bonne élève. Quand on a été élevée à grands coups de "sois gentille", c'est assez normal finalement de faire passer le plaisir des autres avant le sien.

Elles ont longtemps régi ma vie et mes rapports aux autres. Jusqu'à ce que je tombe dans le bain de la communication non violente et que je commence à comprendre que je pouvais dire non sans être rejetée par les autres et que le reconnaissance que j'obtenais n'était pas proportionnelle à ma gentillesse.

J'ai aussi réalisé que faire plaisir aux autres par peur d'être rejetée n'était pas la meilleure des choses à faire, pour moi mais aussi pour les autres !

Pour soi, il est assez évident que toujours faire passer le plaisir des autres avant le sien est une source d'épuisement et à la longue de frustration, voire de stress. Cette incapacité à se faire plaisir est en effet fatigant (vous ne prenez pas soin de vous, de votre énergie, de vous besoins) et agit à l'encontre de son estime personnelle.

Pour les autres, le risque est de les rendre dépendant de vous et de les empêcher de prendre leur propre responsabilité et autonomie (je pense en particulier aux enfants, mais c'est valable également pour le(la) conjoint(e) et pour les collègues de travail).

En conclusion, il est essentiel de trouver un juste équilibre entre se faire plaisir et faire plaisir aux autres. Apprendre à dire non quand ce n'est pas bon pour soi et cultiver l'équilibre entre donner et recevoir contribuent en effet à des interactions plus saines et à une vie plus sereine !

Qui suis-je ?

Coach professionnelle à Lyon, j’aide les femmes de plus de quarante ans à (re)trouver l’harmonie et la sérénité dont elles rêvent en s’autorisant à devenir artiste de leur vie !

J’ai longtemps été une bonne élève, m’épuisant à vouloir faire plaisir à tout le monde et oubliant mes propres envies. Mon divorce à 45 ans a été la première étape d’une reprise en main de ma vie. Depuis, j’ai quitté mon emploi de cadre bien payé mais sans intérêt et contraire à beaucoup de mes valeurs et j’ai osé me lancer dans l’aventure de l’entrepreunariat.

Aujourd’hui, je propose des programmes d’accompagnement à la reconversion professionnelle et des bilans de compétences.En effet, la première étape pour sortir du syndrome de la bonne élève est souvent de reconsidérer son projet professionnel.

Et je me sens à ma place et utile !

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