
Faites-vous confiance : osez y aller !

En Chinois, crise se dit Wei-Ji, soit danger ET opportunité
Un peu d’étymologie et d’histoire
pour commencer cet article sur l’assertivité, mot somme toute assez peu usité en France. Et pour cause, le terme vient de l’anglais to assert et le concept d’assertivité (assertiveness) a été développé aux Etats-Unis dans la première partie du XX siécle.Les traductions les plus courantes du verbe to assert sont : affirmer, déclarer mais aussi revendiquer. Une définition issue du dictionnaire anglais Merrian-Webster (et traduite par mes soins) dit cela : affirmer ou déclarer positivement et souvent avec force ou agressivité. Si l’on ne retient que la première partie de cette définition, on est proche de ma propre définition de l’assertivité : affirmation, déclaration positive. Je rejette volontairement (et avec assertivité !) la notions de force et d’agressivité car justement elles sont pour moi (et pour d’autres je vous rassure) très éloignées voire antinomique de l’assertivité.Bref, cette longue introduction pour arriver à ma définition de l’assertivité :
Affirmer son point de vue, son opinion, son besoin avec conviction et sérénité,
sans agressivité ni volonté de contraindre.
C’est sur cette base que je vais développer mon propos.
Ainsi, l’assertivité est une façon élégante d’affirmer son point de vue, de défendre son besoin, sans volonté de contraindre et tout en respectant ceux de mon interlocuteur. Il s’agit donc d’une expression sincère de ce qui est important pour moi qui ne cherche ni à écraser, ni à manipuler l’autre pour obtenir (tenter d’obtenir) ce que je souhaite.
Et c’est un point majeur dans l’assertivité : je ne cherche pas à contraindre ! Autrement dit, j’accepte dès le départ que l’autre ne soit pas d’accord (avec mon opinion) ou ne fasse pas ce que je lui demande. Si on oublie ce préalable, on retombe vite dans la manipulation voire la coercition déguisée…
Ainsi, l’assertivité est une façon élégante d’affirmer son point de vue, de défendre son besoin, sans volonté de contraindre et tout en respectant ceux de mon interlocuteur. Il s’agit donc d’une expression sincère de ce qui est important pour moi qui ne cherche ni à écraser, ni à manipuler l’autre pour obtenir (tenter d’obtenir) ce que je souhaite.
Et c’est un point majeur dans l’assertivité : je ne cherche pas à contraindre ! Autrement dit, j’accepte dès le départ que l’autre ne soit pas d’accord (avec mon opinion) ou ne fasse pas ce que je lui demande. Si on oublie ce préalable, on retombe vite dans la manipulation voire la coercition déguisée…
Le préalable majeur à la communication assertive est de ne pas vouloir contraindre l'autre d'accepter notre demande ou de se ranger à notre avis.
Autrement dit, cela ne marche pas à tous les coups.
Eh non, l’assertivité n’est pas cette recette magique qui permettrait d’obtenir à tout coup tout ce que je souhaite (d’ailleurs si l’un de vous connait cette recette, je veux bien qu’il la partage avec moi. Mes enfants ne rangent toujours pas leur chambre malgré mes nombreuses demandes😊). Ce qui est certain, c’est que cette manière de communiquer, au-delà de son élégance, permet de maintenir un dialogue ouvert et confiant, bien mieux que l’agressivité, la coercition ou la manipulation.Maintenant que nous partageons une définition commune (enfin, la mienne !) de l’assertivité, vous vous demandez peut-être à quoi cela peut bien servir ? Eh bien, c’est ce que je vais tenter de vous expliquer dans les lignes suivantes !
Avec ce type de communication, l’échange n’est pas coupé brusquement et cela permet de poursuivre le dialogue de façon constructive.
Défendre son point de vue / Exprimer un désaccord
En étant calme et serein, on a plus de chance de faire entendre son point de vue. En tout cas, c’est une base sur laquelle peut se construire un échange constructif et – qui sait- émerger une solution nouvelle et gagnant-gagnant. Plutôt que de dire : je ne suis pas d’accord avec toi (qui en plus met directement en cause la personne) ; mieux vaut dire : je ne pense pas la même chose de cette situation ou d’après moi, il serait mieux de faire ceci parce que…Avec ce type de communication, l’échange n’est pas coupé brusquement et cela permet de poursuivre le dialogue de façon constructive.