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Après une période de vacances, nous devrions être reposés, nos batteries rechargées à bloc par le repos et une coupure dans les activités quotidiennes.

Alors comment se fait-il que, seulement quelques semaines après avoir repris le travail, nous puissions nous sentir fatigué, las ? En cette période bien particulière de rentrée, je vous propose de nous pencher sur un sujet qui me tient à cœur : les motivations.

Une explication nous est fournie par l’Approche Neurocognitive et Comportementale (ANC) qui différencie deux types de motivations, deux types de carburant qui permettent à notre moteur d’avancer : les motivations primaires et les motivations secondaires (appelées par d’autre théorie motivations intrinsèques et extrinsèques). Et en fonction du carburant que nous mettons dans notre moteur, le résultat n’est pas le même, surtout sur le long terme. En effet, une motivation primaire va nous ressourcer, nous donner de l’énergie, alors qu’une motivation secondaire peut-être une source de déperdition énergétique. Je m’explique.

Une motivation secondaire cherche avant tout à répondre à une demande de notre environnement ; elles ont été développées au fil des années depuis notre enfance pour nous permettre d’obtenir une récompense ou d’éviter une punition. L’image de la carotte et du bâton est très évocatrice à ce propos !

Un exemple personnel : j’ai appris à ranger ma chambre d’enfant pour obtenir la reconnaissance de ma mère. Aujourd’hui, je continue à ranger, et je dois dire que j’aime que ma maison soit ordonnée : c’est pratique et plus harmonieux. Et je dois aussi dire que si le rangement ne me procure pas de plaisir particulier, le résultat oui ! Ce qui me pousse à faire le ménage est clairement une motivation secondaire. Et le risque avec les motivations secondaires est de développer des intolérances. Je poursuis avec mon exemple précédent : une chaussette roulée en boule au milieu du salon a le don de me faire monter dans les tours… une inoffensive chaussette a donc le pouvoir de me stresser !

A l’inverse, une motivation primaire est acquise pendant les tous premiers mois de vie (avant 3 mois dans le modèle de l’ANC). C’est donc un carburant beaucoup plus spontané puisqu’il n’attend aucune validation externe.

Lorsque nous sommes mis en mouvement par une motivation primaire, nous sommes dans le plaisir de faire, et d’ailleurs souvent le temps passe vite et nous sommes complétement pris par l’activité (ce qui rappelle le fameux flow de Mihály Csíkszentmihályi). Vous commencez donc bien à voir que l’effet sur notre niveau d’énergie n’est pas le même que celui provoqué par le fait de ramasser une chaussette !

Dans les prochains jours, je vous expliquerai plus en détail comment identifier une motivation primaire. Rester à l’écoute :-)

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